Daniel 3.16-18.
L’amitié
rend la vie plus agréable et aide à supporter les périodes difficiles. Celles-ci la mettent à l’épreuve et la
fortifient. Dans Daniel 3, nous lisons le récit des 3 compagnons de Daniel qui doivent traverser une nouvelle épreuve dans le royaume de
Babylone. L’histoire souligne la remarquable fidélité et
fermeté de ces 3 serviteurs de Dieu,
prêt à perdre leur vie plutôt que de transgresser la loi en adorant une
idole. Même s’ils sont au service du roi,
leur allégeance va
premièrement à l’Eternel, leur Dieu.
Ainsi
tout au long de ce chapitre, nous apercevons que le lien d’amitié qui les
unissent sont très forts, mais ils ne laissent pas prendre la place de Dieu
dans leur vie, même pas face à la mort.
Pour comprendre ceci, regardons
un peu plus en détail cette histoire.
Daniel
3 au V1 et suivant
nous parle de la statue d’or, construite par le roi et par cela il espèrera
unir la nation et consolider son
pouvoir en centralisant le culte sur
celle-ci. Son désir en faisant cela est une façon d’affirmer
qu’il veut que son royaume dure éternellement (cp
avec la statue de Daniel 2).
Son attachement au Dieu de Daniel
n’était que de courte durée. Il
n’éprouve pas de crainte réelle vis-à-vis du Dieu qui lui a parlé par son
rêve et ne cherche pas à lui obéir.
Ainsi
le V6
va nous parler d’une fournaise ardente qui était utilisé pour cuire des briques
et métaux selon l’histoire. Le roi va l’utiliser pour punir toutes personnes qui refusent de se prosterner
devant la statue. Pour cela la fournaise
sera chauffée un peu plus.
Et
voilà qu’au V7 et suivant, nous voyons que
l’ordre est donné d’adorer la statue au son de la trompète. Celui qui ne se
prosterne pas sera jeté dans la fournaise. Les liens de ces 3 amis sont très forts, mais ils ne les laissent pas
prendre la place de Dieu dans leur vie, pas même face à la mort. Ensemble ils défient l’ordre du roi de se prosterner et d’adorer
la statue en or. Nous ignorons si
d’autres juifs ont refusé d’adorer la statue, mais ces 3 là sont arrêtés pour servir d’exemples aux autres personnes
qui voudraient refuser d’adorer (V12).
Ils
ont pris la décision de ne pas
adorer d’autres dieux que l’Eternel et
ils tiennent fermes. La condamnation
tombe et ils ignorent si Dieu va les délivrer de ce feu. Toutefois, la seule chose qui compte c’est de ne pas céder. Etre fidèle à ce que nous croyons peut nous
différencier des autres et entrainer les souffrances.
Or
au V13,
nous voyons que le roi est irrité, furieux
par le refus de ces 3 jeunes. Nebucadnetsar ne supporte pas que l’on ose
désobéir à son ordre. En tant que chef
suprême de Babylone, il s’attend à une
obéissance absolue. Ses ordres sont injustes et ses
réactions démesurés, dû à son orgueil. Ne sommes-nous pas comme ce roi parfois, qui se met en colère
car quelqu’un ne suit pas nos
directives ? Notre
« égo » est certainement trop
présent dans notre exercice de l’autorité.
En
faite la vraie question n’est pas de savoir si nous sommes prêt à faire ce que
le roi demande, car quoi qu’il nous
coûte, nous le ferons pas, mais de savoir si Dieu est capable de nous délivrer
s’il le veut. C’est le moment de
vérité : la mort va mettre fin à leur
amitié. Un petit compromis leur permettrait de poursuivre cette vie d’estime
mutuelle et de service pour Dieu et pour son peuple. De ce fait, ils pourraient
développer au moins 8 arguments pour justifier un prosternement devant la
statue et sauver leur vie, tel que par
exemple nous prosterner mais nous
n’adorons pas l’idole. Tous ces
arguments semblent raisonnables au
premier abord, mais ceux sont de dangereuses justifications.
Or en se prosternant et en adorant la statue,
ces hommes violèrent le commandement explicite d’Exode 20.3-5. Leur témoignage permettrait toute crédibilité et ils ne pourraient plus parler du
pouvoir de leur Dieu sur tous les autres
dieux.
En faite le roi va exercer une forte
pression sur ces 3 amis de Daniel (V19) pour qu’ils renient leur Dieu, mais au lieu de cela, ils choisissent de lui
rester fidèle en dépits des
conséquences. Ils n’existent pas à
remettre leur vie entre les mains de Dieu. Lorsque le roi vit que sa volonté
n’était pas reçue comme la volonté de Dieu, il « fut rempli de fureur »
et l’expression de son visage changea en tournant ses regards contre ces
hommes. Des attributs sataniques firent que son faciès ressemblât à celui d’un
démon, et commandant avec toute la force qu’il pût, il exigea que la fournaise
soit chauffée sept fois plus qu’à l’ordinaire, puis il ordonna aux hommes les
plus forts d’attacher les jeunes gens et de les jeter dans la fournaise. Il
pensait qu’un pouvoir extraordinaire était nécessaire pour traiter ces hommes
nobles. Il avait la conviction que quelque chose d’insolite s’interposerait en
leur faveur, et il exigea que ses hommes les plus forts s’occupassent d’eux.
Mais la victoire est au bout du chemin. La récompense
éternelle qui nous attend vaut plus que n’importe quelle souffrance que nous
risquons de devoir endurer ici-bas. Décidons d’être fidèles au Seigneur, quels
que soient la pression ou risques. Sa
protection dépasse tout ce que nous pouvons imaginer.
A l’inverse quand nous mettons le
Seigneur à l’écart de nos relations les plus importantes, nous avons
tendance à espérer que ces relations satisferont
les besoins qu’en réalité Lui seul peut
satisfaire. Les amis sont utiles mais ils ne peuvent pas répondre à nos besoins
spirituels. Si nous tenons Dieu à
l’écart de nos relations, cela prouve qu’il n’a pas beaucoup d’importance à nos
yeux. Au lieu de cela, nous devons
entretenir une communion qui
influence nos relations.
Enfin, tous ces avantages ne les
induisirent pas à oublier Dieu. Toutes leurs facultés furent soumises à
l’influence sanctifiante de la grâce divine. Par leur exemple pieux et leur
intégrité ferme, ils exprimèrent des louanges à Celui qui les avait appelés des
ténèbres à la lumière. Le pouvoir et la majesté de Dieu furent déployés devant
la vaste assemblée par leur libération. Jésus lui-même se plaça à leur côté
dans la terrible fournaise, et par la gloire de sa présence l’arrogant roi de
Babylone fut convaincu qu’il ne pouvait être que le Fils de Dieu. La lumière du
ciel avait irradiée de Daniel et de ses compagnons, jusqu’à ce que tous leurs
camarades comprennent la foi qui ennoblissait leur vie et embellissait leur
caractère. Or personne ne peut nous lier si Dieu veut nous délier. En toute
circonstance, faisons lui confiance.
Soyons reconnaissant du fait que
notre destiné est dans les mains de Dieu et non celle des hommes.
En
Conclusion, nous
avons vu que ces 3 jeunes sont
rapidement dénoncés. Leur insoumission est plus qu’un simple affront car ils
remettent en question la souveraineté du roi. Cependant ils n’agissent pas par
arrogance ou rébellion, mais parce que
leur fidélité à Dieu est indéfectible.
En
faite le roi va être subjugué par le miracle qu’il sera témoin. Après l’affront
de ces jeunes d’adorer sa statue, il comprendra que Dieu sauve ceux qui lui
font confiance tandis que périssent ceux
qui ont adoré la statue d’or. Il va
admettre que Dieu est supérieur à ses
dieux païens.
Enfin
il va s’adresser au monde entier et il va rendre pourtant hommage au Dieu
d’Israël car c’est Dieu qui gouverne la terre entière, maintenant et pour toujours.