Matt 1.23.
Chaque naissance
est un miracle et chaque enfant est un cadeau de Dieu. Le miracle des miracles a eu lieu il y a 2 000 ans : un enfant est
né, le Fils de Dieu. Les évangiles
racontent cette naissance mais c’est Luc qui fournit le plus de détail
autour de cet évènement merveilleux.
Avec un Père divin et une mère
humaine, Jésus est entré dans
l’histoire, il est Dieu Incarné.
Durant quelques
moments, nous allons revoir cette histoire si bien connu. La Bible nous relate cette naissance dans Luc 1-2, il ne nous dit pas à quel période de l’année cette naissance eut lieu. D’après l’histoire, et le calendrier
climatique, on aurait du mal à croire que la naissance de JC s’est déroulée en Décembre comme nous le
fêtons aujourd’hui, car c’était en
pleine hiver et la Bible nous dit que
les bergers étaient durant la nuit à
surveiller leur troupeau dans les
pâturages. Donc cela est une fausse interprétation des Ecritures. Selon l’histoire biblique, cela s’est plutôt passé dans la période entre Avril et Mai, mais on ne peut pas y
donner de date précise. (Voir vers le
bas un complément…).
Revenons à notre
texte.
Luc va nous donner
des détails sur la naissance de JC que nous ne retrouverons pas ailleurs, car
il était docteur en profession, mais aussi grec (qui aimait les détails).
Dans Luc 1.26-38, l’auteur va nous parler de l’annonce de la naissance de JC à Marie. Un ange, nommé Gabriel, va annoncer à cette
femme vierge qu’elle sera enceinte du
Fils de Dieu. Il va la saluer d’une manière spéciale, qui
va faire d’elle une femme à qui le Seigneur accorde un privilège spéciale.
La nouvelle qu’elle
reçoit est le genre de nouvelle que toute femme en Israël aimé entendre :
son enfant sera le Messie, Sauveur promis par Dieu. Mais Marie eut des doutes
sur ce message et c’est pour cela que l’ange lui annonça que ce miracle s’accomplira par la puissance
du Saint-Esprit, et que pour cela l’enfant auquel elle donnera le jour sera
appelé Fils de Dieu. Afin d’affermir sa foi, il lui apprend que sa parente
Élisabeth est dans le sixième mois de sa grossesse. Alors Marie se soumet avec
humilité et simplicité à la volonté du Seigneur (V34-38). Le Fils de
Dieu ne pouvait pas hériter de la nature
pécheresse transmise à tous les humains depuis Adam. Il devenait un être
humain, conçu de l’Esprit, mais né sans être marqué par le péché. La
réplique de l’ange dissipa une confusion
: le fils de Marie ne devait être
un Messie humain, que Dieu adopterait simplement comme son fils (cf. 2 Sam
7:12-14), mais réellement et vraiment le Fils de Dieu ; sa
naissance serait due à la puissance de l’Esprit venant sur Marie, de sorte que
son enfant serait « saint », c’est-à-dire divin. Pour confirmer ses
dires, l’ange parla du miracle dont Élisabeth déjà avait été l’objet, et Marie
en toute quiétude accepta le grand honneur qui lui était fait.
Après avoir vu l’annonce de la naissance de JC, nous arrivons maintenant à
sa naissance. Nous lisons ce récit dans Luc 2.1-20. La Bible
nous dit que JC va Naître à
Bethlehem, à l’époque du
recensement ordonné par Hérode. La
plénitude du temps est maintenant venue, où Dieu doit envoyer son Fils, conçu
d’une femme, et conçu sous la loi. Les circonstances de sa naissance étaient
très pauvres. Christ est né dans une auberge ; il est venu dans le monde
pour y séjourner pendant quelques temps, comme dans une auberge, et pour nous
enseigner à faire de même. Nous sommes devenus par le péché comme un enfant
proscrit, impuissant et désespéré ; et c’est comme cela qu’était Christ.
Ensuite la
Bible va nous parler des bergers, de leur rôle, mais surtout de leur attitude.
Les anges ont été les hérauts du Sauveur nouveau-né, mais ils ont
seulement parlé à quelques bergers
pauvres, humbles, pieux, qui étaient occupés à leur mission, celle de veiller
sur leur troupeau. Nous ne sommes pas éloignés du chemin des visites divines,
lorsque nous sommes employés dans une vocation honnête, et que nous y demeurons
avec Dieu. Laissons Dieu avoir l’honneur de ce travail ; Gloire à Dieu dans
les lieux très hauts. La bonne volonté de Dieu envers les hommes, qu’il a
manifestée en envoyant le Messie, contribue à sa louange.
Mais alors posons-nous cette question
personnelle : « Que représente
la Naissance de JC pour nous ? » « Est-ce un moment de fêtes,
d’amusement ? » Ou « Est-ce que nous reconnaissons le plan de Salut dans sa Venue ? »
Faisons attention à notre
réponse.
La Bible nous dit que les bergers furent
terrifiés, mais leur frayeur changea en
joie quand les anges leur annoncèrent la naissance du Messie. Dieu continue de révéler son Fils, mais pas à
ceux auxquels nous aurons pensé, aux
bergers dans les champs, ceux qui préparent les agneaux destinés au sacrifice.
Bientôt, le monde chrétiens et non chrétiens vont fêter Noël (ou ont fêté
Noël), « Naissance du Messie ».
Même si au début, nous avons vu qu’il n’est pas né à cette date là (25 Décembre),
pour des raisons climatiques, nous voyons à travers cette naissance miraculeuse, la bonne nouvelle du Plan du
Salut. Qui que nous soyons, quoi que
fassions, nous pouvons accueillir
JC dans notre vie, pas seulement le 25 Décembre, mais tous
les jours. Ne nous imaginons pas qu’il
faille d’abord posséder des qualifications exceptionnelles, mais il nous
accepte tel que nous sommes.
En conclusion, nous avons vu dans ces quelques lignes que la
naissance de JC installa le Plan du Salut.
En 1er lieu, nous avons vu la réaction de Marie qui fut un
langage de foi et de
l’humble admiration, et elle n’a pas demandé de signe pour confirmer sa foi.
Sans controverse, grand était le mystère de la piété, Dieu manifesté dans la
chair, (1Ti 3:16). La nature humaine de Christ doit être
ainsi produite, comme convenant parfaitement à ce qui doit être pris en union
avec la nature divine. Et nous devons, comme Marie ici, guider nos désirs par
la parole de Dieu. Dans tous conflits, souvenons-nous qu’avec Dieu rien n’est
impossible ; et lorsque nous lisons et entendons ses promesses,
transformons-les en prières : Je suis le serviteur du Seigneur ;
qu’il me soit fait selon ta parole.
Enfin celui des
bergers qui n’ont pas perdu de temps mais sont venus en hâte vers cet endroit. Ils en ont
été satisfaits, et ont fait connaître autour d’eux que cet enfant était le
Sauveur, qu’il était Christ le Seigneur. Marie a observé avec soin et a pensé à
toutes ces choses, qui ne pouvaient que donner de la vie à ses saintes
affections. Nous devrions être plus délivrés d’erreurs dans notre jugement et
notre pratique, si nous considérions plus complètement ces choses dans nos
cœurs. Il est encore proclamé à nos oreilles que pour nous un Sauveur est né,
Christ le Seigneur. Cela doit être une bonne nouvelle pour tous.
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Compléments.
La
preuve la plus évidente que Jésus n'est pas né le 25 décembre réside peut-être
dans le fait, biblique, que les bergers étaient dans les champs en train de
garder leurs troupeaux cette nuit-là (Lc 2:8, 12). La
saison des pluies commençait dès le mois de Boul
(octobre-novembre), en automne (Dt 11:14), et le soir
on mettait les troupeaux à l'abri. En Kislev, le mois
suivant (le neuvième mois du calendrier juif, novembre-décembre), il faisait
froid et il pleuvait (Jr 36:22; Ezr 10:9, 13), et Tébeth (décembre-janvier) enregistrait les températures les
plus basses de l'année, les hauteurs se recouvrant parfois de neige. La
présence nocturne des bergers dans les champs s'accorde donc avec les faits
désignant le mois d'Éthanim, au début de l'automne,
comme l'époque de la naissance de Jésus. Par ailleurs, il aurait été tout à
fait improbable que l'empereur romain choisisse un tel mois d'hiver pluvieux
pour demander à ses sujets juifs (souvent rebelles) de se rendre "chacun
dans sa propre ville" dans le but de se faire enregistrer; cela aussi
infirme la thèse du mois de décembre (Lc 2:1-3; voir
aussi Mt 24:20).
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