Etre juste: par la 
Foi et non par la Loi.

 

 

 

 

Paul donne une ligne de conduite claire aux chrétiens de Rome.  La vie chrétienne ne se résume pas à une théologie abstraite sans lien avec la vie réelle.  Il ne suffit pas de connaitre l’Evangile, il faut encore le laisser transformer notre vie et permettre à Dieu de remodeler  chacun de nos traits.  La raison  en est que les  juifs l’ont cherchée en comptant sur leurs capacités à mettre la loi en pratique et n’ont pas cru en Christ qui, pourtant à mis fin au régime de la loi pour leur permettre  d’être déclaré  juste par la foi. 

 

Ainsi durant quelques minutes, nous examinerons un texte de l’apôtre  Paul dans Romains 9.30 à 10.12.  Demandons au Saint Esprit de nous éclairer  sur ce thème.

 

 

Le V30 va nous parler des « païens », dites des non juifs qui ne recherchent pas la justice plutôt le mal, et qui recherchent encore moins une justice personnelle, ont obtenu la justice qui vient de la foi en Jésus.  Ils l’ont reçu car ils crurent en Christ.

 

Mais voilà  au V31-33, Israël  qui recherchent la justification au moyen de l’obéissance à la loi ne trouva jamais une loi par laquelle obtenir la justice.  Parfois nous ressemblons aux israélites  tentés de se mettre en règle  avec Dieu par le respect de la loi.  Nous nous imaginons qu’il suffit de fréquenter l’église, d’exercer une activité, de faire preuve de générosité ou gentillesse.  Après tout, n’avons-nous  respecté les règles ? Mais Paul  réduit cet espoir à néant.  Une telle approche est définitivement rejetée.

 

En faite le V32 nous dit  qu’il « l’a recherché non par la foi », càd que leur objectif était parfaitement valable, honorer Dieu. Mais il s’y prend de la mauvaise manière.  Ainsi certains  israélites préfèrent plus la loi qu’à son auteur.  Ce qu’ils n’ont pas compris dans les Ecritures, c’est qu’ils ne peuvent pas contrôler le Seigneur.  Le Salut vient de la foi et non de l’effort humain (Gen 15.6).

 

Or Paul va expliquer aux Romains (aux juifs) que le plan de Dieu n’est pas destinée à ceux qui essaient de mériter sa faveur par leur bonne conduite.  C’est seulement  en mettant notre confiance  en ce que Jésus a accompli que nous pourrons être sauvés.  Si nous acceptons cette vérité, nous ne serons jamais déçus.  Il demande de nous l’humilité et beaucoup refusent de lui soumettre leur volonté.  Quel est notre choix : trébucher contre Jésus ou construire notre vie sur Lui ?

 

Pour beaucoup aujourd’hui, Jésus représente un obstacle,  incapable de saisir  le salut par la foi. Ces personnes pensent qu’elles doivent mériter leur salut ou que Dieu fermera simplement les yeux sur leurs péchés.

 

Ainsi dans le Chap 10 de Romains, Paul nous dira que son souhait c’est que tous les juifs seront sauvés et cela vient au plus  profond de son cœur.  Si tel n’était pas le cas,  il ne se serait pas donné autant de peine pour leur annoncer Christ.  Jésus est la révélation la plus complète de Dieu et c’est par  lui seul que nous pouvons connaitre le Père.

 

En faite, loin de les condamner (V2) comme des impies et irréligieux, il va reconnaitre qu’ils ont du zèle pour Dieu.  Ceci était visible dans leur observance scrupuleuse des rites et cérémonies  du judaïsme.

 

Or au lieu de vivre par la foi en  Dieu, de nombreux israélites ont établi des coutumes  et traditions (en plus des lois divines) dans l’espoir  de se rendre acceptables à ses yeux (V3-5).  Ils  essayaient de gagner la faveur de Dieu par leur propre  effort,  leur propre  œuvre et propre qualité. Mais le V4 nous dira que le salaire de la transgression de la loi c’est la mort. En mourant, Christ paya le prix de la transgression de la loi commise par l’homme. Quand un pécheur reçoit le Seigneur Jésus-Christ comme son Sauveur, la loi n’a plus rien à lui dire. Par la mort de son Substitut, il est mort à la loi, c.-à-d. libéré de toute tentative d’accomplir sa propre justification par l’obéissance à la loi.

 

Cependant au V5-8,  Paul nous dira que pour être sauvé par la loi, nous devrions mener une vie parfaite  sans jamais pécher. Le passage affirme seulement que s’ils étaient possibles de mettre la loi en pratique de façon  parfaite  et  définitive,  l’homme ne serait pas condamné.  Ainsi tout espoir d’obtenir la justification par l’obéissance à la loi est voué à l’échec dès le début.

 

Mais les versets sont clairs.  Le salut est à notre disposition.  Dieu viendra à nous où que nous soyons. Tout ce que nous avons à faire, c’est d’accepter  son don.  Le cœur devra être changé, la loi devra y être inscrite pour que les hommes puissent la mettre e pratique.

 

En faite, une fois encore, Paul adapte un verset tiré de Deutéronome 30 pour dire que l’Evangile est près, accessible, intelligible, et facile à obtenir ; il s’exprime dans le langage de tous les jours (dans ta bouche) ; il est facile à comprendre intellectuellement (dans ton cœur) (Deut 30.14). Il s’agit de la bonne nouvelle du salut par la foi prêchée par Paul et les autres apôtres.

 

Enfin, nous terminerons notre réflexion avec les V8-13 en disant que le salut est aussi proche que le sont nos lèvres et notre cœur.  Certains vont penser que ce doit être  un processus  compliqués, mais tel n’est pas le cas.  Si nous croyons dans notre cœur, et déclarons de notre bouche que Christ est le Seigneur ressuscité, nous sommes sauvés.  Ainsi dans Rom  3.23,  nous lisons qu’il n’existe aucune différence entre le Juif et le Grec (non-Juif) en ce qui concerne l’acquisition du salut. Le Seigneur n’est pas un Dieu exclusif, mais le Seigneur de tous les hommes. Il est riche en grâce et en miséricorde pour tous ceux qui l’invoquent.

 

 

En conclusion, nous avons vu que les païens ne connaissaient pas leur culpabilité et leur misère, et ne se préoccupaient donc pas d’y apporter un remède. Ils ont cependant obtenu la justice par la foi. Non pas en devenant des prosélytes à la religion juive, et en se soumettant à la loi de cérémonie ; mais en acceptant Christ, en croyant en lui, et en se soumettant à l’évangile. Les Juifs parlaient beaucoup de justification et de sainteté, et ils paraissaient être très ambitieux d’être les favoris de Dieu. Ils cherchaient, mais pas dans le bon chemin, pas dans le chemin de l’humilité, pas dans le chemin nécessaire. Pas par la foi, pas en acceptant Christ, ni à en dépendre, ni en se soumettant à l’évangile. Ils attendaient la justification en observant les préceptes et les cérémonies de la loi de Moïse.

 

En faite les Juifs ont construit sur un faux fondement, et ont refusé de venir à Christ pour le salut gratuit par la foi, et beaucoup, à toute époque, font la même chose de diverses façons. La rigueur de la loi a montré aux hommes leur besoin du salut par grâce, à travers la foi.

 

Or le pécheur qui s’est lui-même condamné n’a pas besoin d’être perplexe quant au moyen de trouver cette justice. Quand nous parlons de regarder à Christ, de le recevoir, de nous en nourrir, ce n’est pas de Christ dans le ciel qu’il s’agit ; mais c’est de Christ dans la promesse, Christ offert dans la parole.

 

Enfin  aucune foi ne peut justifier si elle n’a pas la puissance pour sanctifier le cœur, et gouverner toutes ses affections par l’amour de Christ. Nous devons consacrer et abandonner nos âmes et nos corps à Dieu : nos âmes en croyant avec le cœur, et nos corps en confessant avec la bouche. Le croyant n’a jamais eu de cause de se repentir de sa pleine confiance dans le Seigneur Jésus. D’une telle foi aucun pécheur ne sera honteux devant Dieu ; et il doit s’en glorifier devant les hommes.

 

 

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