SAMSON .

 

 

 

Juges 13.

 

Ce chapitre des  Juges s’intéresse  au 12e chef-Juge d’Israël, qui fut consacré à Dieu donc avant sa naissance en  vue de la récompense du Pays promis, dont les philistins menaçaient leur indépendance. Le peuple  demandait  à Dieu de les aider à vaincre  leur ennemi,  mais aucune réponse  divine ne venait. Voila qu’un jour,  un ange   apparut à une femme  stérile, celle de Manoah pour l’annoncer  la venue d’un fils, le délivreur d’Israël. Voyons notre histoire  de sa naissance.

 

V1-2 : Le peuple  d’Israël  avait mal agi envers  l’Eternel, qui était livré  aux philistins pour leur mauvaise conduite. Dans  un petit village de  Tsorea, un  homme de la  tribu de Dan dont  sa femme était  stérile reçu  la visite d’u ange. Elle était stérile comme  la femme des  patriarches (Rebecca,  Sara, et Rachel).

 

V3-5 : L’ange apparut  à sa femme et  lui dit qu’elle va enfanter un enfant  qui va délivrer  le peuple de  ses oppresseurs.  Mais  pour cela, elle  devra  suivre  un régime spécial et l’enfant  être consacré  dès  le ventre  de sa mère à Dieu (Voir Histoire de Samuel). 

En faite,  l’enfant  à naître  semble faire l’objet d’un vœu  de consécration à Dieu.  Selon Nombre 6.1-21, la  consécration devait  être un principe  volontaire,  et une durée limitée.  Il y avait 3 conditions nécessaires dans cette consécration :

-       Ne pas prendre de produit de la vigne.

-      Ne pas couper  ces cheveux et barbes.

-      Eviter  de se rendre impur par contact  avec un cadavre.

Mais pour Samson,  c’est  seulement  les 2 premiers qu’il devait  respecter.

 

Le commentaire de la Bible déclare que « Beaucoup de ceux que Dieu aurait pu employer comme ses instruments furent disqualifiés dès leur enfance à cause des mauvaises habitudes pratiquées dans le passé par leurs parents. Quand le Seigneur voulu susciter Samson pour libérer son peuple, il prescrivit à la mère des habitudes de vie correctes avant la naissance de son fils… En instruisant cette mère, le Seigneur donna une leçon pour toutes celles qui seraient mères jusqu’à la fin des temps. Si l’épouse de Manoah avait suivit les coutumes dominantes, son organisme se serait affaibli par la violation des lois de la nature et son fils aurait souffert avec elle le châtiment de la transgression ».

 

V6-7 :  Comme nous avons vu,  la femme de Manoah  avait  appris  qu’elle serait enceinte et elle alla  annoncer cela  à  son mari qu’un ange l’a apparu et l’a annoncé  la naissance d’un fils et aussi sa consécration  à Dieu jusqu’à sa mort.  Elle devrait  suivre un régime spécial  dès la consécration de l’enfant, mais l’enfant devra  continuer ce régime après sa naissance jusqu’à sa mort.

 

V8-18 : Alors, Manoah  fit monter à Dieu  une prière  pour savoir comment  il devra agir  envers  l’enfant futur, et aussi d’envoyer de nouveau l’ange pour qu’il  explique un peu plus en détail.  Dieu  exauça Sa prière et l’ange réapparut   à la femme et au mari pour leur expliquer  comment agir  envers l’enfant.   Il demanda  un peu  d’explication   à l’ange et l’ange lui répondit la même  chose qu’il avait dite  à la femme quelques temps  avant. Elle devra suivre un régime spécial et l’enfant  devra continuer  ce régime là jusqu’à sa mort.

 

Un auteur  chrétien nous dit que «  Dieu  réservait  au fils promis une mission  importante.  Aussi pour qu’il ait les aptitudes  indispensables à son accomplissement, fallait-il que les  habitudes de sa mère et les siennes  fassent l’objet d’une rigide surveillance.  En faite,  les parents sont du pour une bonne  part responsable, non seulement des passions violentes et désirs dérégler de leur petit ».

 

Le commentaire de la Bible  nous dit : «  Manoah et son épouse ne savaient pas que Celui qui leur parlait était Jésus-Christ. Ils le considérèrent comme le messager du Seigneur, mais ils ne parvenaient pas à déterminer si c’était un prophète ou un ange. Désireux d’être hospitaliers avec leur hôte, ils le supplièrent de rester pendant qu’ils préparaient un chevreau; mais ignorant qui il était en réalité, ils ne savaient pas s’ils devaient lui l’offrir en holocauste ou le placer devant lui comme un aliment. L’ange répondit: "Quand tu me retiendrais, je ne mangerais pas de ton mets; mais si tu veux faire un holocauste, tu l’offriras à l’Éternel." Se sentant sûr que leur invité était un prophète, Manoah dit : "Quel est ton nom, afin que nous te rendions gloire, quand ta parole s’accomplira ?" La réponse fut: "Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux." Discernant le caractère divin de son hôte, "Manoah prit le chevreau et l’offrande, et fit un sacrifice à l’Eternel sur le rocher. Il s’opéra un prodige, pendant que Manoah et sa femme regardaient. Le feu sortit du rocher, et consuma le sacrifice. Comme la flamme montait de dessus l'autel vers le ciel, l’ange de l’Éternel monta dans la flamme de l’autel. A cette vue, Manoah et sa femme tombèrent la face contre terre." Il n’y avait plus de doute quant au caractère de leur visiteur. Ils savaient qu’ils avaient contemplé le Saint qui, voilant sa gloire dans la colonne de nuée, avait été le Guide et l’Aide d’Israël dans le désert ».

 

V19-25 : Après avoir  entendu le nom de l’ange, Manoah  offrit  une offrande à l’Eternel. Pendant que le couple regardait leur offrande brulé, l’ange monta au ciel  avec la fumée de l’holocauste, et ayant peur, il tomba face  contre terre, et  l’ange ne leur apparut plus après cela.

Alors Manoah dit à sa femme qu’ils allaient surement mourir, car ils avaient vu Dieu.  Mais elle lui répondit en disant que si Dieu n’agréait pas leur  holocauste, il n’aurait pas dévoilé tout ces choses pour l’avenir de leur peuple.

Enfin, la promesse faite à  Manoah se réalisa par la naissance d’un fils auquel il donna le nom de SAMSON (le Batailleur).  On ne tarda pas à remarquer que le jeune garçon  possédait une force physique  phénoménale.

 

Le commentaire Biblique déclare que la « stupéfaction, la crainte et la terreur remplirent le cœur de Manoah ; et il ne put que s’exclamer: "Nous allons mourir, car nous avons vu Dieu". Mais sa compagne eut plus de foi à cette heure solennelle. Elle lui rappela que le Seigneur avait accueilli avec faveur leur sacrifice et qu’il leur avait promis un fils qui devrait commencer à libérer Israël. C’était une preuve de faveur plutôt que de colère. Si le Seigneur s’était proposé de les détruire, il n’aurait pas effectué ce miracle et ne leur aurait pas fait une promesse qui n’aurait pas pu s’accomplir s’ils avaient péri ».

 

 

Conclusion :

 

Comme  nous  avons vu dans ce chapitre des Juges, Samson  fut un jeune garçon  consacré  à l’Eternel dès sa naissance à l’Eternel, depuis le ventre de sa mère.

 

Si Samson  avait obéi aux commandements de Dieu aussi fidèlement que ses parents, sa  carrière eut été plus noble et plus heureuse.

 

Enfin,  que des jeunes imitent la conduite de Samson !  Que de chrétiens ne cherchent pas le conseil de Dieu. Au lieu que la foi chrétienne exerce  une influence  prépondérante dans cette question, il  arrive trop souvent  que  les mobiles auxquels  on obéit  y sont complètement  étrangers.

 

 

 

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