1 Pierre 5.8 :
« … Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un
lion
rugissant, cherchant qui il dévorera…. »
Bien
que Satan s’efforce constamment d’aveugler les chrétiens sur ce fait, ils ne
doivent jamais oublier que nous n’avons
pas à lutter contre la chair et le sang (Eph 6.12).
Depuis
le jour d’Adam jusqu’à notre époque, notre ennemi a usé de sa puissance pour opprimer et détruire. Il prépare actuellement sa
dernière campagne contre l’Eglise. Plus le chrétien imite fidèlement le divin Model, plus il est en
butte aux attaques de Satan.
Ainsi
si nous ne renonçons pas aux
séduisantes caprices de l’imagination et
que nous ne consentions pas nous
pénétrer de sérieuses leçons de
l’expérience, nous prendrons conscience
trop tard de la réalité. Alors
nous nous rendront compte de la
terrible erreur que nous avons commise. Ainsi durant quelques minutes, nous essayerons de méditer sur ce thème : Prendre
conscience de notre état.
Pour
commencer, ouvrons notre Bible dans Deut 4.9. Ici nous voyons qu’il est facile d’oublier la façon
merveilleuse dont le Seigneur est
intervenu dans notre vie ou celle
d’autrui. Quand on considère toutes les tentations par lesquelles nous sommes
passés et tous les vains désirs qui nous
ont animés, nous pourrions voir à quel point
il nous faut garder notre cœur avec diligence.
Ainsi
nous savons qu’il est important de veiller
sur nous-mêmes, pour ne pas
tomber dans le péché qui peut nous
détruire si facilement. Les serviteurs
de Dieu doivent veiller à garder de telle attitude
dans l’exercice de leur ministère.
Ils témoigneront ainsi de la piété par la pratique du bien en tout point, pour toute personne. De ce fait, ces devoirs pieux ne laisseront guère de
place pour de vaines
fréquentations, ou conversations
frivoles, et encore moins pour de
vains ornements (voir 1 Tim 4.16). Ceci
met l’accent sur l’importance de
la vie personnelle de tout serviteur de
Christ. S’il y a quelques choses qui ne vont
pas dans sa vie, tout bon chrétien qu’il
puisse être ce ne sera que pure perte.
Or
en faisant attention à notre façon de vivre, nous arrivons à la façon dont nous
enseignons ou reflétons l’enseignement
que nous avons reçu. Pour
bien comprendre cela, lisons ensemble Phil 3.2-3. Ici Paul nous parle de « chien », à cause de l’hypocrisie de ces personnes, à l’égard des véritables
serviteurs de Dieu, en aboyant sur eux
et en les mordants. Ne pensant pas satisfaire le Seigneur en travaillant
fiévreusement, il sait tout ce que nous faisons pour lui ou contre lui, ou envers ses serviteurs (pasteur ou autres).
En
faite en faisant ce genre de méfaits
envers autrui, nous arrivons au but de
Satan, de détruire l’église de Dieu, de diviser son église en différents clans. Dans Romains 16.17, l’apôtre Paul nous met en garde face à de telles personnes qui forment des groupes autour d’eux et
tendent des pièges aux chrétiens dans le but de détruire la foi de ces
personnes.
Toujours
dans ce texte, nous voyons l’apôtre mettre en garde tous ceux qui soutiennent les manigances de Satan, contre notre frère
en Christ, dans le but de les souillés, de les
déstabiliser et de les anéantir.
Ainsi en
divisant l’Eglise, le but de Satan
est accompli car ces personnes qui se disaient parfait, on découvre leur
vrai visage. Alors Jésus va nous mettre en garde contre ce genre de « membre » si on
peut les appeler « membre ». Dans Marc 12.38-40, Jésus va nous mettre en garde contre l’idée de chercher à faire bonne impression,
d’être hypocrite, d’agir sans véritable amour pour Dieu. Lire la Bible, prier en public ou participer aux cérémonies de l’Eglise n’est qu’un simulacre, si
notre motivation profonde c’est d’être
vue et honorés, ou bien de faire du mal
aux autres. Ainsi on voit que le péché
est déguisé sous une apparence de piété.
En résumé, de tout ce qui vient
d’être dit, nous avons vu comment prendre garde de ne pas être une pierre
d’achoppement pour les autres, dans la façons dont nous nous comportions, qui peut
entrainer souvent la division dans l’Eglise, mais aussi faire ressortir
l’hypocrisie envers nos semblables.
Ainsi en contexte de tout ce qui vient d’être dit, la Bible nous demande de
veiller. Comment ? Premièrement
dans la prière : Eph 6.18 nous dit que nous
devons ordonner notre vie autour des enseignements divins, de sorte que notre vie devienne une prière.
La prière doit fixer toute les
portes de notre armure chrétienne. La prière doit
fixer toutes les autres parties de notre armure chrétienne. Il y a d’autres
devoirs dans la religion, et dans notre situation dans le monde, mais nous
devons conserver un temps de prière. Bien qu’une prière solennelle puisse ne
pas être opportune lorsque d’autres devoirs doivent être accomplis, cependant
de courtes et pieuses prières apporteront toujours un bienfait. Nous devons
avoir de saintes pensées dans notre vie ordinaire. Un cœur vain sera vain dans
la prière.
Ensuite
nous devons veiller en étant vigilent (1 Thess 5.6), càd notre retenue envers toutes les
convoitises de cette terre doit être connue de tous. Nous
ne devons donner que de bons exemples aux autres, dans le but de répondre au mieux aux interrogations de notre entourage, en ce
qui concerne notre piété. Pour cela, tenons nous prêt en étudiant la
Parole de Dieu et à vivre
chaque jour en suivant ses instructions.
De
ce fait en étant vigilent, nous n’oublions jamais les bienfaits de Dieu
envers nous. L’apôtre Paul dans Galates 6.1 nous dit que nous devons
porter nos fardeaux mutuellement. Il
nous appartient de porter nos fardeaux ensemble, come des compagnons de voyage.
Le corps de Christ, l’Eglise,
n’est sain que lorsque ses membres
servent ensemble pour le bien de tous.
Enfin
en terminant notre réflexion, nous
voyons que nous devons veillez avec gratitude, càd accomplir correctement notre
devoir (Eph 4.2). Chacun doit particulièrement prier
pour ses ministres. Les croyants sont exhortés à une
bonne conduite envers les non-croyants. Il faut faire attention à toute
conversation avec eux, en faisant le bien, et en recommandant la religion par
tous les moyens appropriés. La diligence dans un temps de rachat recommande la
religion à la bonne opinion des autres. Même ce qui n’est qu’une petite
insouciance peut causer un préjugé durable à la vérité. Que tout discours soit
discret et approprié, comme un discours chrétien. Bien qu’il ne soit pas
toujours de la grâce, il doit être toujours avec la grâce. Bien que notre
discours porte sur ce qui est commun, il doit être fait d’une manière
chrétienne.
En
Conclusion.
Être humble, et assujetti à notre Dieu
réconcilié, apportera une plus grande consolation à l’âme que la satisfaction
de la fierté et de l’ambition. Alors soyons humble sous sa main. Déposons tous
vos soucis ; qu’ils soient personnels, familiaux, présents ou futurs, pour
vous-mêmes, pour les autres, pour l’église, déposez vos soucis sur Dieu. Ce
sont des fardeaux, et souvent très coupables, lorsqu’ils proviennent de
l’incrédulité et de la méfiance, quand ils torturent et distraient l’esprit,
nous rendant impropres pour nos devoirs, et entravant notre joie dans le
service de Dieu.
Ainsi les chrétiens sincères se
réjouissent en Jésus-Christ. Le travail de la religion ne doit avoir aucun but
intéressé, mais doit être exécuté avec tout le cœur, et nous devons adorer Dieu
dans la force et la grâce de l’Esprit divin. Ils se réjouissent en
Jésus-Christ, et pas seulement dans les plaisirs extérieurs et les
performances. Nous ne pouvons nous garder trop sérieusement de ceux qui
s’opposent à la doctrine du salut gratuit, ou qui en abusent. Si l’apôtre avait
voulu se glorifier et mettre sa confiance dans la chair, il y aurait eu autant
de raisons que tout homme. Mais les choses qu’il comptait comme un gain tandis
qu’il était un Pharisien, et qui avaient compté pour beaucoup, ces choses
comptaient comme une perte pour Christ.
Enfin lorsque nous assistons à ce que
l’écriture déclare, quant à la personne et au service de Christ, nous sommes
amenés à confesser qu’il est notre Seigneur et Dieu, à lui obéir comme notre
Rédempteur exalté. Si le commun du peuple entend ces choses avec joie, pendant
que le savant et le distingué résistent, les premiers sont heureux, et les
derniers font pitié. Nos ennemis sont puissants, et nous sommes sans force,
mais notre Rédempteur est tout-puissant, et dans le pouvoir de sa puissance
nous pouvons vaincre. C’est pourquoi nous devons nous bousculer nous-mêmes.
N’avons-nous pas souvent négligé de répondre lorsque Dieu nous a appelés ?
Méditons sur ces choses, et continuons à
prier avec patience. Tel est mon souhait pour chacun de nous.
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