Quels sens prend
ta vie ?

 

 

 

 

Psaumes 92.

 

 

Une nouvelle année vient de commencer pour chacun de nous.  Quel sens prenons-nous pour cette nouvelle année ? Quelle a été les préoccupations de l’année précédente ? Telle devrait être notre préoccupation, en tant que chrétiens.

 

Ainsi pour comprendre  ce thème, prenons un texte de la bible qui nous aidera.  Lisons Luc 12.13-21.  Ce texte  va nous parler de richesses, de vraies ou  fausses richesses,  sur quoi sont basées nos priorités.

 

Dans Luc 12.13, nous voyons un homme qui parmi la foule va demander à Jésus d’intervenir dans l’héritage de son père entre lui et son frère.  De tels problèmes étaient souvent soumis aux rabbins.  Pour comprendre  d’où sort cet homme, prenons le contexte et lisons quelques versets en arrière. Lisons Luc 12.1 : « Pendant ce temps, des milliers de gens s’étaient rassemblés, au point qu’ils se marchaient sur les pieds les uns les autres…. ».  Ici nous voyons qu’une foule immense (« par milliers ») était présente pour écouter l’enseignement de Jésus. Tous se collaient les uns sur les autres pour l’écouter.  Et c’est dans cette foule  que cet homme sortit et posa cette question à Jésus sur son héritage. 

 

On s’aperçoit que cet homme n’était pas intéressé par ce que Jésus enseignait, mais était par ses propres intérêts. Nous pouvons imaginer que cet homme reconnut l’autorité de Jésus et suppose qu’il va pouvoir trancher et résoudre son problème d’héritage.

 

Le V14 va nous donner la réponse de Jésus qui surprendra tout auditeur. Jésus  va dire que la vie ne se résume pas aux possessions  matérielles, mais c’est plutôt notre relation avec Dieu qui devrait  être le plus important.  L’homme n’attendait pas à cette réponse. Cette réponse n’est en général pas celle que nous attendons, mais elle nous permet de mieux saisir l’œuvre de Dieu dans notre vie.

 

JC va confirmer sa réponse au V15 en disant que l’argent  (bien matériel)  ne peut pas tout acheter, et cela peut même être un obstacle pour la vie éternelle. JC  souligne qu’une bonne vie ne dépend pas de la richesse, et que nous devons donc nous méfier de notre soif de posséder.

 

En faite à première vue, on pourrait croire que la vie d’un homme dépend de l’abondance des biens qu’il possède. Les hommes pensent que leur valeur personnelle est proportionnée à leurs richesses. Il est vrai que les gens du monde honorent leurs semblables d’après leur compte en banque. Il n’y a jamais eu pire méprise. L’homme se mesure à ce qu’il est et non à ce qu’il a.

 

Maintenant nous arrivons à une parabole  qui est beaucoup lu dans les églises.  Lisons Luc 12.16-21 :

Il leur raconta alors cette parabole : Le domaine d’un riche propriétaire avait rapporté de façon exceptionnelle.  L’homme se mit à réfléchir : « Que faire ? se demandait-il. Je n’ai pas assez de place pour engranger toute ma récolte ! Ah, se dit-il enfin, je sais ce que je vais faire ! Je vais démolir mes greniers pour en construire de plus grands, et j’y entasserai tout mon blé et tous mes autres biens. Après quoi, je pourrai me dire : Mon ami, te voilà pourvu de biens en réserve pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois et jouis de la vie ! » Mais Dieu lui dit : « Pauvre fou que tu es ! Cette nuit-même, tu vas mourir. Et tout ce que tu as préparé pour toi, qui va en profiter ? » Voilà quel sera le sort de tout homme qui amasse des richesses pour lui-même, au lieu de chercher à être riche auprès de Dieu…. »

 

Ici l’homme riche de la parabole de Jésus meurt avant même d’avoir pu commencer à jouir des biens qu’il a en réserve dans ces immenses greniers.

 

Revenons au V16-17. Ici, nous voyons que cet homme riche qui a eut une très bonne récolte ne savait plus où mettre ses récoltes. Il réfléchit  durement  pour trouver  une solution pour conserver  ses richesses. Au bout d’un moment, il trouva la solution, démolir et reconstruire de nouveau greniers plus grands.  Si nous voulons  accumuler des richesses  dans le seul but de nous enrichir,  sans penser à Dieu,  nous entrerons dans l’éternité les mains vides.

 

Le V15  nous disait  « gardez-vous avec soin de toute soif de posséder… ».  Le désir  insatiable d’accumuler les possessions matérielle constitue  l’un des plus forts stimulent de la vie, alors que c’est une déviation qui fait passer l’homme complètement à coté des buts de l’existence. 

 

Revenons au V19 et suivant.  Le texte  nous dit  que dès qu’il eut construit ses nouveaux greniers,  il décida de « prendre sa retraite » : « Après quoi, je pourrai me dire : Mon ami, te voilà pourvu de biens en réserve pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois et jouis de la vie ! »   Mais voilà qu’au V20,  Jésus  va dire que l’homme ce soir même mourra.

 

En faite à travers ces versets,  nous apercevons  qu’il se mit à considérer le temps comme un bien de plus lui appartenant, mais la Bible nous dit qu’il va se heurter  à Dieu pour sa ruine éternelle.

 

A travers cette parabole, JC  veut  faire comprendre à son auditoire, à cet homme qui lui posa la question sur l’héritage, mais à nous aussi, peuple du 21e siècle, que nous ne devrions pas réagir comme cet homme riche qui pensait comme un insensé.  JC  va nous amener à voir plus loin que nos objectifs terrestres, et à mettre à son service tout ce que nous avons reçu. La foi, l’obéissance, le service, telles sont les vraies  richesses pour Dieu.

 

Or pour bien comprendre  ce que nous venons de dire, prenons le Psaumes 92.  Le psalmiste nous fera comprendre que chaque jour, la reconnaissance devrait être sur nos lèvres.  L’auteur nous dit :

«  Il est bon de célébrer l’Éternel Et de psalmodier (en l’honneur de) ton nom, ô Très-Haut !  D’annoncer dès le matin ta bienveillance, Et ta fidélité pendant les nuits. Sur (l’instrument à) dix (cordes) et sur le luth, Aux sons de la harpe. Tu me réjouis par ce que tu fais, ô Éternel ! Et j’acclame les œuvres de tes mains. Que tes œuvres sont grandes, ô Éternel ! Combien profondes tes pensées ! »

 

Nous ne disons jamais assez merci à nos parents, nos amis, surtout à Dieu. Quand la reconnaissance  fait partit intégrante de notre vie, cela a un impact sur notre attitude : nous nous montrons plus positifs, plus courtois, plus aimable et plus humbles.

 

Mais le psalmiste va nous parler aussi des insensés, des méchants, qui sont comparés aux herbes  qui disparaitront pour l’éternité (V6-10).  Ils ne veulent pas reconnaitre en Dieu leur secours.

 

Et nous terminerons avec ses derniers versets de ce Psaumes où il dira que les justes  sont comme le palmier, càd auront une vie abondante et longue. Ils sont solide,  résistant, quasi inébranlables.  Le psalmiste a connu des croyants tout aussi droits, solides et indifférents aux vents des circonstances.  C’est la  fermeté de la foi en Dieu qui permit de  bénéficier d’uen telle force et d’une telle vitalité.

 

 

 

En conclusion,  mon souhait pour chacun de nous c’est  que nous ne  soyons pas comme cet homme qui rechercha le  bien matériel,  mais recherchons plutôt les biens célestes.  JC  nous dira : « cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par–dessus.. »,  càd  donner la priorité  à Dieu dans notre vie, nourrir  nos pensées de ses désirs,  chercher à lui ressembler, et surtout le servir et lui obéir  en tout.  Telle devrait être notre motivation, notre préoccupation pour cette nouvelle année qui a commencé.

 

 

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