Jean 17.14-16.
Le texte de Jean 17 est
un texte très connu pour nous chrétiens. Mais que retenons-nous ? Le Seigneur dans ses versets donna à ses
disciples (mais à nous aussi aujourd’hui) des conseils qui fut reçu par ses
disciples, mais qu’en est-il de
nous ? L’acceptons-nous ? L’histoire Biblique nous dit que le
monde se tourna contre eux et les haït.
Le monde déteste les
chrétiens parce qu’ils ont des valeurs différentes des siennes. Si comme les
disciples du Christ nous ne nous joignons pas au monde pour pécher, nous
deviendrons des « accusateurs » vivant de l’immoralité mondaine.
Ainsi durant quelques
minutes, nous essayerons de comprendre ce titre : « Dans le monde, mais pas du
monde ». Comment
devrions-nous vivre ? Demandons au Saint-Esprit de nous aider à
comprendre cela, mais surtout de vivre comme les disciples à leur époque.
Un auteur chrétien nous
dit que nous sommes maintenant aux frontières
du monde éternel, mais le but de l’adversaire c’est de nous persuader
que la fin du temps est encore très loin. Malheureusement, son plan fonctionne
très bien souvent, car souvent notre façon d’agir correspond plus au monde qu’à
Christ. La diable fera tout ce qu’il pourra pour que
nous considérions comme lointains les mauvais jours, que nous ayons l’esprit du
monde et imitions ses coutumes. Je fus alarmée en voyant que cet esprit
dominait beaucoup de ceux qui prétendent avoir en haute estime la vérité. Ils
sont absorbés par l’amour du moi, mais ne cultivent pas la piété et l’intégrité
véritables.
En faite, au V15 de Jean
17, Jésus « pria au Père de ne pas les ôter du monde, mais
de les préserver ». Ici l’auteur inspiré veut nous faire comprendre que
Dieu veut des hommes dans son service, des hommes qui sous la bannière, sont strictement honnêtes, de caractère irréprochable, dans la
bouche desquels il ne se trouve le moindre semblant de fausseté. La langue doit
être fidèle, les yeux fidèles, les actions tout à fait approuvées de Dieu. Nous
vivons sous le regard d’un Dieu saint, qui déclare solennellement: « Je
connais tes œuvres ». L’œil divin est sans cesse sur nous. Nous
ne pouvons couvrir un seul mauvais acte devant Dieu. Il est une vérité que
beaucoup ignorent: Dieu est témoin de chacun de nos actes.
Or celui qui prétend être
un bon disciple, un bon chrétien, doit dans toutes ces transactions
commerciales, être honnête. Quelle
que soit la tentation, n’usez jamais de tromperie ni de moyens détournés,
fût-ce dans la moindre des choses. Il peut arriver des fois où l’impulsion
naturelle vous entraîne à la tentation afin de vous dévier du droit chemin de
l’honnêteté, mais ne changez même pas d’un cheveu.
De ce fait, la Bible condamne dans les termes les plus
violentes toute hypocrisies, tout faux agissement et toute malhonnêteté. Ce qui
est juste ou injuste est clairement établi. Une légère déviation de la vérité,
une petite entorse aux exigences de Dieu, est considérée, après
tout, comme n’étant pas très mal, quand les avantages pécuniaires sont en jeu.
Mais le péché est le péché, qu’il soit commis par celui qui possède des
millions ou par celui qui mendie dans la rue.
Ainsi reprenons le V14
où Jean nous dit qu’un vrai chrétien ne doit pas se conformer aux critères du
monde, car il doit représenter les caractéristiques du Seigneur. Donc un homme
honnête selon Christ c’est celui qui manifeste une intégrité inflexible. Quand
un homme est vraiment e communion avec Dieu, et observe la loi, sa vie le
démontre ; car tous ses actes sont en harmonie avec les enseignements du
Christ. Il ne vend pas son honneur pour un bénéfice quelconque. Ses principes
reposent sur un fondement solide, et sa conduite dans les affaires de ce monde
en est le reflet. Son intégrité brille comme l’or parmi les scories et les
immondices qui l’environnent.
En faite la supercherie,
l’infidélité peuvent échapper à la vue des hommes, mais non à celle de Dieu.
Les anges qui observent la formation de notre caractère et qui pèsent notre
valeur morale, inscrivent dans les livres du ciel ces « petites »
transactions, qui révèlent le peu de valeur de celui qui les accomplit.
Or le V16 nous dit que souvent
nous sommes tentés de nous engager dans une activité ou autre chose mondaine où
le nom de Jésus n’est pas présent. Que
devons-nous comprendre ici ?
Les auteurs chrétiens nous
dit que certaines personnes gèrent mal les affaires, car ils manquent
d’aptitude nécessaire et Satan en prend avantage. Pour éviter cela, nous
devrions être assez humble pour prendre conseil avec nos frères, dans le
jugement desquels on peut avoir confiance, et cela avant de faire ses plans.
Mon attention a été attirée sur ce texte: « Portez les fardeaux les uns des autres ». Galates 6:2.
Certaines personnes ne sont pas assez humbles pour prendre conseil de leurs
frères avant de s’engager dans une affaire et de se trouver au milieu de
difficultés inextricables. Alors seulement, elles comprennent la nécessité de
s’entourer de conseils, mais combien cela est rendu difficile par les
circonstances ainsi créées.
Pour terminer notre
réflexion, nous allons résumer ce que
nous venons de dire : La Bible dans Apocalypse 3.15-17 nous dit que Dieu
connait nos œuvres, que nous sommes souvent tièdes, ni bouillant (voir
description de l’Eglise de Laodicée), car nous aimons nous conformer au monde
pour ne pas être haï. Mais la Bible nous dit clairement dans ces versets (V16-17)
que la malhonnêteté est la cause de la tiédeur de ceux qui professent croire à la vérité. Ils ne sont pas liés au
Christ et perdent leurs propres âmes. C’est avec peine que je dénonce le manque
d’honnêteté alarmant chez les observateurs du Sabbat.
Enfin nous faisons trop
confiance au monde, aux paroles des étrangers et demandent trop souvent leurs
avis et conseils alors que nous devrions le faire avec nos frères et sœurs en
Christ. Le but de Satan c’est de nous rendre perplexe devant Dieu.
En Conclusion, Apocalypse 3.20 nous dit : « Voici :
je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la
porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi… ». Ici l’auteur inspiré de l’Apocalypse nous dit que
Jésus frappe à la porte de notre cœur, parce qu’il désire communier avec nous.
Il est patient et persévère et il
n’entre pas de force.
Alors
posons-nous cette question : Voudrions-nous
lui ouvrir notre cœur ? Le laisserions-nous transformer notre vie ?
Mon
souhait pour chacun de nous c’est que nous soyons de bons chrétiens et que le
monde reconnait que nous sommes différents d’eux.
Extrait du Livre, Conseil à
l’Eglise, chap 13.