Jésus veut rencontrer des individus. Il
leur donne tous des rendez-vous, mais chacun doit accepter de le
rencontrer ou pas. Telle fut le cas de la femme Samaritaine, qui eut
un RDV ave Jésus sans le savoir à la 6e
heure (vers midi).
Lisons le texte ensemble : Jean 4.1-26.
Le texte de Jean nous dit que Jésus quitte
la Judée pour partir en Galilée.
Il avait 2 routes pour arriver à cette
destination, sans passer par la
Samarie. Il pouvait passer par la voie maritime, ou par la route de Jéricho, mais
Jésus décida de traverser la
Samarie car il avait un rendez vous avec une femme au puits de Jacob.
Mais
posons-nous une question : Qui sont
les Samaritains ? Sont-ils des
juifs ? Le commentaire de la Bible et l’histoire nous disent que ce peuple
venait de la déportation du Royaume du Nord. Après la chute du Royaume du Nord et de sa capitale Samarie, de nombreux
israélites avaient été déportés en Assyrie. Le roi d’Assyrie avait fait venir à leur place des étrangers pour occuper le
pays et maintenir la paix (Voir 2 Rois
17.24-41). Les mariages
entre ces étrangers et Israélites restés
sur place avaient données naissance à un
peuple métissé : les
Samaritains. C’est à partir de ce moment
là que la haine entre Juifs et Samaritains commencèrent et considérèrent leurs
descendants comme illégitimes. C’est
pour cela que les Samaritains
établirent un lieu de culte sur
le Mont Garizim (V20) pour
rivaliser avec le temple de Jérusalem.
Ainsi Jésus ne se laisse absolument pas
guider par ces préjugés. La route qui passe à travers la Samarie est la plus courte et c’est elle qu’il emprunte. Il avait un Rendez vous avec une femme et il
devait tout faire pour la
rencontrer et l’apporter ce message de la vie éternelle. C’est
alors qu’il arrive à Sychar, au Puits de
Jacob.
En
faite, ce puits creusé dans le
sol recueillait l’eau de pluie et nappe
phréatique. Il est toujours admiré aujourd’hui et actif. Il se trouve
en dehors des villes.
Deux fois par jour, matin et soir, les femmes venaient pour puiser l’eau. Mais cette femme avec qui Jésus a rendez
vous vient à midi, sans doute
pour éviter de rencontrer des
personnes qui est au courant de sa mauvaise réputation. A cette heure du
jour, la température est très élevée, au
moins à 45°.
Et c’est à ce moment là qu’elle rencontre
Jésus près de ce puits. Nous voyons dans ce texte le Seigneur Jésus
sujet à la fatigue commune aux voyageurs. Ainsi nous voyons qu’il était
vraiment un homme. Le labeur est entré avec le péché ; et donc Christ,
ayant été fait malédiction pour nous, lui a été soumis. Egalement, il était un homme pauvre, et a
effectué tous ses voyages à pied. Etant fatigué, il s’est assis sur le bord du
puits ; il n’avait pas de divan pour se
reposer. Il s’est assis ainsi, comme les
gens fatigués sur un banc.
Or
en tant que Dieu, il ne pouvait
jamais éprouver la fatigue, mais en tant qu’homme, Il le pouvait. Ce fait est difficile à comprendre,
mais la personne du Seigneur Jésus-Christ ne peut jamais être totalement
comprise par l’intelligence de l’homme. La vérité selon laquelle Dieu vint dans
le monde et vécut comme un homme parmi les hommes constitue un mystère qui
dépasse notre compréhension.
C’est à ce
moment là, dans cet état de fatigue que Jésus va la demander de l’eau
à boire. Elle fut en premier surprise par l’absence d’inimitié de Jésus à son
égard. Aucun Juif respectable
n’aurait parlé à une femme dans de telles circonstances. En plus le texte nous dit au V16-17
que cette femme avait une mauvaise vie,
car elle prenait le mari des
autres. Mais Jésus était venu vers elle
pour apporter le message de grâce, de vie éternelle.
Ainsi Jésus va
saisir l’occasion pour enseigner le chemin du salut à cette
Samaritaine. La bonne nouvelle s’adresse
à chacun, quelle que soient sa race, position sociale ou fautes passées.
Soyons toujours prêt à la communiquer.
Comme pour cette
femme, Jésus a éveillé
son intérêt et sa curiosité. La Samaritaine ne comprend pas
immédiatement le véritable sens des
paroles de Jésus, mais il la
laisse poser des questions et attend qu’elle comprenne son message par elle-même. Lorsque nous annonçons la bonne nouvelle, ne nous attendons donc pas
nécessairement à voir des résultats immédiats.
Seuls ceux qui se reconnaissent perdus peuvent être sauvés. Tous les hommes
sont perdus, mais tous ne s’avèrent pas disposés à l’admettre. En essayant de
gagner des âmes à Christ, nous ne devons jamais éviter la question du péché. Elles
doivent être amenées à réaliser le fait qu’elles sont mortes par leurs offenses
et leurs péchés, qu’elles ont besoin d’un Sauveur, qu’elles ne peuvent se
sauver elles-mêmes, que Jésus est le Sauveur dont elles ont besoin, et qu’Il
les sauvera si elles se repentent de leur péché et placent leur confiance en
lui.
C’est alors
que la femme reconnait que Christ
était un prophète. La puissance de sa Parole qui sonde le cœur,
et qui apporte à la conscience des choses secrètes, est une preuve d’autorité
divine. Elle devrait rafraîchir nos contestations, et nous faire penser que les
choses pour lesquelles nous luttons sont des choses passagères.
Or en affirmant que « le salut vient des Juifs »,
le Seigneur enseignait que les
juifs furent désignés par Dieu pour
être ses messagers et que les Ecritures leurs avaient été confiés.
Les prophètes de l’Ancien
Testament avaient appelé les Juifs à être la lumière des autres nations et aussi à les amener à la
connaissance de Dieu. La Samaritaine
connait certainement tous ces passages
et attend le Messie.
En faite, cette Samaritaine porta toute son
attention sur les réponses que lui donna Jésus, et beaucoup auraient pensé
qu’elle se serait méfiée des répétitions ; mais la connaissance de Christ,
dans laquelle nous sommes conduits par la condamnation du péché, est la plus
vraisemblable pour être saine et salutaire.
Ainsi Christ compare
son œuvre à la moisson. La période de la moisson est synonyme de grande
occupation, tous doivent être alors à
l’ouvrage. Dieu utilise quelques fois des instruments modestes et étonnants
pour imiter et exécuter une bonne œuvre. Cela devrait motiver notre louange et notre amour pour
Christ et sa Parole, une fois tous nos
préjugés vaincus.
En Conclusion,
regardons autour de nous, nous y verrons des personnes prêtes à
entendre la Parole de Dieu.
Ainsi les disciples étaient étonnés que
Christ ait parlé ainsi avec une Samaritaine. Lorsque des difficultés
particulières se produisent dans la parole et la providence de Dieu, il est bon
de nous satisfaire que tout est bien dans ce que Jésus-Christ dit et fait. Deux
choses ont affecté la femme. L’ampleur de sa connaissance de Christ qui connaît
toutes les pensées, les paroles, et les actions, de tous les enfants des
hommes. Et
deuxièmement, la puissance de sa parole, car Il lui a dit ses péchés secrets
avec puissance.
Enfin, Dieu utilise quelquefois des
instruments très faibles et invraisemblables pour commencer et exécuter une
bonne œuvre. Notre Sauveur, en enseignant à une femme pauvre, a répandu la
connaissance sur une ville entière. Bénis soient ceux qui ne pèchent pas contre
Christ. Ceux qui sont enseignés par Dieu sont vraiment désireux d’en apprendre
plus. Cela ajoute beaucoup à la louange de notre amour pour Christ et sa
parole, si des préjugés sont vaincus.
Mon souhait c’est que Dieu nous aide à témoigner pour lui et à partager sa Parole comme il l’a fait
avec cette femme.