Union avec 
le  Christ .

 

 

 

La  demande de Jésus  pour l’unité  entre croyant  repose  sur  l’unité qui existe entre le Père et Lui.  Les  chrétiens  ne  seront unis entre eux que s’ils vivent en étroite union avec Dieu.   En conséquence, travaillons  avec eux dans l’humilité,  laissons la place  d’honneur  à Christ et refusons de nous laisser détourner de cela par des  discussions qui produiraient la division.

 

Ainsi  durant quelques minutes, examinons ce sujet avec l’aide de l’Esprit et surtout demandons à Dieu d’agir  en nous afin de mettre en pratique ce qui sera écrit  là.

 

Pour cela  ouvrons notre Bible dans Jean 17 :21-23 et lisons-le :

« Je te demande qu’ils soient tous un. Comme toi, Père, tu es en moi et

comme moi je suis en toi, qu’ils soient un en nous pour que le monde

croie que c’est toi qui m’as envoyé.  Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée,

 afin qu’ils soient un, comme toi et moi nous sommes un,  moi en eux et toi en moi.

Qu’ils soient parfaitement un et qu’ainsi le monde puisse reconnaître que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les aimes comme tu m’aimes ! »

 

Ici l’auteur  nous dit qu’une telle union  est demandée parmi les disciples  de Christ,  mais cela  est impossible  s’il y a  divisions entre membres.

 

Ainsi  l’apôtre  Paul  va nous parler  d’unité dans 2 textes.  Le 1er se  trouve dans Phil 3.10, où il nous dit que nous devenons  un avec Christ  par la foi en goutant à la  à la puissance  qui l’a ressuscité  des morts.  La foi est le moyen attitré d’appliquer le bienfait qui sauve. C’est par la foi dans le sang de Christ. Nous sommes rendus conformes à la mort de Christ quand nous mourons au péché comme il est mort pour le péché ; et le monde nous est crucifié, et nous au monde, par la croix de Christ. Donc Paul considère l’ensemble de la vie et du service chrétiens : il participe aux souffrances et à la mort du Messie, en mourant à lui-même (Marc 8:34), et en acceptant de souffrir pour que l’Évangile du salut atteigne tout homme. L’apôtre a mentionné ce sujet fréquemment (par exemple 2 Corin 4:7-12 ; Galate 6:17 ; Col 1:24) ; il le décrit ici comme sa grande ambition et son plus vif désir.

 

Ensuite il va nous parler dans Romains 8.17 d’être cohéritier  de Christ, càd  d’hériter de grand trésor.  Être héritier de Dieu, c’est, pour l’homme, avoir part à sa vie, à sa gloire, à son règne ; c’est être réintégré dans la position de roi de la création qui lui avait été assignée d’abord, et dont il a été privé en devenant pécheur et charnel (Genèse 3:17-19).  De plus, dans la succession d’un père terrestre, chacun des enfants ne reçoit qu’une partie ; l’héritage céleste, au contraire, semblable à la lumière du soleil que chacun reçoit pleinement sans en rien ôter aux autres, est destiné à tous dans son indivisible totalité.  C’est aussi  la conséquence qui résulte du fait de notre adoption en faveur du grand thème de ce chapitre, la sécurité des croyants. S’ils sont enfants de Dieu, ils auront part à l’héritage des saints dans la lumière. La Bible emploie les mots hériter, héritiers et héritage, dans le sens général de possession assurée d’un bien, sans égard au moyen par lequel on est entré en possession. Les chrétiens partageront donc son héritage au moment voulu.

 

En faite nous  devons rester dans  l’union avec  lui en demeurant en Christ (Jean 15.7) à travers  une vie  de prière  réussie.  Plus nous le connaitrons par sa  Parole,  plus nous comprendrons  sa volonté.  Plus  notre volonté  se soumettra à la sienne, plus nous serons certains de l’exaucement  de nos prières.

 

Or en demeurant en lui, nous vivrons en étroite relation avec lui (1 Jean 3.24).  Ici  l’auteur  dit que l’obéir  revient à demeurer en lui et que ceux qui demeurent en lui sont assurés  qu’il demeure  aussi en eux.  L’assurance de l’habitation  de Dieu en nous  se manifeste  par le Saint Esprit.  C’est  lui qui les conduits dans toute la vérité et leur permet de discerner  l’erreur.

 

Ainsi en vivant en étroite relation, nous  pouvons établir un fondement et une construction  solide en Christ  (Eph 2.20-21). Paul ici va nous parler  d’unité qui consiste en un  grand nombre  de membres individuels. Chaque membre a sa place spécifique dans l’édifice, exactement selon ses aptitudes. Des pierres excavées lors de fouilles dans la vallée de la mort se trouvent, par la grâce de Dieu, parfaitement ajustées les unes aux autres. La caractéristique unique de ce bâtiment est sa croissance. Cependant, ce n’est pas comme l’édification d’un bâtiment qui croît parce qu’on ajoute brique sur brique au moyen de ciment. C’est plutôt comparable à la croissance d’un organisme vivant tel que le corps humain. Après tout, l’Eglise n’est pas un bâtiment inanimé, ni encore une organisation. Elle est une entité vivante dont le Christ est la Tête et tous les croyants forment ensemble le corps.

 

En résumé,  nous pouvons dire que Dieu  habite dans l’Eglise. Juifs et païens sauvés forment un sanctuaire vivant dans lequel Il habite et où Il révèle sa gloire.  De même ce temple est saint. Il est mis à part du monde et voué à Dieu en vue de buts sacrés.  Enfin en étant un temple saint, l’Eglise constitue  un centre dans lequel la louange et l’adoration montent à Dieu par le Seigneur Jésus-Christ.

 

De même dans  1 Corin 3, Paul  nous dit qu’édifier nécessite qu’un seul fondement, qui est Jésus, notre raison d’être. Tout ce que nous sommes et faisons, doit correspondre à ce qu’il a fixé, lui. Attention à ne pas construire sur de mauvais fondements comme la richesse, la sécurité, le succès ou la célébrité.

 

En faite  en ayant un bon fondement,  nous devenons comme du sarment et le cep, bien attachés (Jean 15.1-7).  Ici  l’Evangéliste  Jean nous dit  que le sarment  qui porte du fruit est le chrétien qui devient  de plus en plus semblable au  Seigneur  Jésus.  Il demeure attacher au cep et tire de lui sa vie et sa nourriture. De même nous demeurons en Christ en passant du temps dans la prière, en lisant sa Parole et en lui obéissant, en demeurant en communion avec son peuple, et en étant sans cesse conscients de notre union avec lui.  Ainsi  demeurer signifie  rester à l’endroit  où l’on se trouve,  placer par Christ.  Cela constitue  aussi le secret  d’une vie de prière réussie.  Plus on reste en communion avec  Christ,  plus nous  apprendrons à partager ses pensées.

 

Enfin nous terminons notre réflexion  en disant  que notre unité avec  Christ se fera jusque dans  l’Eternité  (1 Corin 15.22).  Accepter son salut et vivre sa gloire nous permettront de nous réjouir dans l’achèvement de son  œuvre, pour que Dieu puisse recevoir la gloire entière  de notre salut afin que nous puissions le suivre à jamais et jouir de sa  faveur.

 

 

En Conclusion,  pour porter du fruit nous devons demeurer en Christ, avoir la communion avec lui par la foi. Ce doit être la grande inquiétude de tous les disciples de Christ, que de maintenir constamment leur dépendance en Christ, et leur communion avec lui. Les véritables chrétiens découvrent par expérience que toute interruption dans l’exercice de leur foi, fait décliner leurs saintes affections, que leurs corruptions se raniment, et que leurs consolations diminuent. Ceux qui ne demeurent pas en Christ, même s’ils peuvent croître pour un temps dans une activité extérieure, ne parviennent cependant à rien.

 

Ainsi  cherchons à vivre plus simplement de la plénitude de Christ, et à devenir plus fructueux dans toute bonne parole et toute œuvre, et que notre joie en lui et son salut puisse être parfaite. L’église est comparée aussi à un bâtiment, fondé sur la doctrine de Christ ; édifié par les prophètes de l’Ancien Testament, et les apôtres du Nouveau. Dieu demeure maintenant dans tous les croyants ; ils deviennent le temple de Dieu à travers l’œuvre de l’Esprit béni.

 

Enfin,  quand Il reviendra prendre le sceptre du gouvernement universel, nous partagerons avec lui les titres de propriété de toutes les richesses du Père.  Les chrétiens sincères se réjouissent en Jésus-Christ.

 

Mon souhait pour chacun de nous c’est que nous puissions vivre dans cette unité que Jésus désire que nous vivions jusqu’à son retour.

 

 

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