Psaumes 133.1.
Le
foyer est la première école de
l’enfant. C’est là que doit être posé
les bases d’une vie de service. Vivre
dabs l’unité ne signifie pas être d’accord sur tout, il peut y avoir plusieurs
avis, tout comme il y a plusieurs notes dans un accord musical. Nous
devons tous être d’accord sur le but de notre existence :
travailler ensemble pour le Seigneur.
En
faite, être missionnaire au foyer doit
être la première grande préoccupation de
notre vie. Dans la mesure où il sera
cultivé à la maison, le véritable esprit
de service se développera dans la
vie des enfants qui trouveront de la joie à venir en aide à leurs semblable et
ainsi à consentir à des sacrifices pour
que d’autres soient heureux.
Ainsi dans le Psaumes 133, David nous dit que les relations harmonieuses sont importantes à plusieurs titres. Elles constituent un bon témoignage pour le monde et attirent des non
croyants à Dieu. Ensuite, elles aident les croyants à
travailler les uns avec les autres comme le Seigneur le veut dans son corps, donnant ainsi un
avant goût du ciel.
Or
notre œuvre pour le Christ doit commencer au sein de la famille. Il n’est pas
de champ missionnaire plus important. Par le précepte et par l’exemple, que les
parents apprennent à leurs enfants à travailler à la conversion de leurs
semblables. Ils doivent être éduqués de manière à pouvoir sympathiser avec les
personnes âgées et celles qui sont dans la peine, et soulager la misère des
pauvres. Il faut leur apprendre à être zélés dans leur travail missionnaire et,
dans leur jeune âge, à renoncer à eux-mêmes et à faire des sacrifices pour leurs
semblables et l’avancement de la cause du Christ. C’est ainsi qu’ils deviendront
« ouvriers
avec Dieu ».
Cependant
nous devons nous efforcer d’intéresser nos enfants à accomplir
une œuvre sérieuse en faveur de
ceux qui sont perdus, ce qui les aidera à représenter le Christ de leur mieux,
partout et toujours. Tous peuvent se
rendre utiles. D’aucun devrait pour
s’excuser : « Mes devoirs domestiques, mes enfants réclament mon temps et mes
moyens ». Parents, vos enfants devraient vous aider à décupler vos forces
et vos capacités au service du Maître. Ce sont les plus jeunes membres de la
famille de Dieu. Encouragez-les à se consacrer au Seigneur auquel ils
appartiennent par droit de création et de rédemption. Qu’ils sachent que toutes
les énergies du corps, de l’esprit et de l’âme sont au divin Maître. Qu’ils
apprennent à servir dans les différentes branches de l’œuvre. Ne permettez pas
qu’ils soient des obstacles, mais qu’ils partagent au contraire avec vous les
responsabilités spirituelles aussi bien que matérielles. En se dévouant pour
leurs semblables, ils verront s’accroître leur propre bonheur et leur utilité.
En faite Paul dans 1 Timothée 3.4 nous dit
que la responsabilité spirituelle commence chez soi. « Qu’il dirige bien sa propre maison et qu’il tienne ses enfants
dans la soumission, avec une parfaite dignité…. ». Ici
l’apôtre nous dit que si quelqu’un ne prend pas la peine de s’occuper de
ses enfants, de les enseigner et de les discipliner, il
n’est pas apte à diriger l’Eglise.
Or un foyer chrétien harmonieux constitue
en faveur de la vérité de la religion chrétienne un témoignage que le
non croyant est incapable de réfuter. Il saute aux
yeux qu’il y réside une puissance qui agit jusque dans le cœur des enfants, et
que c’est là un temple érigé au Dieu d’Abraham. Si tous les foyers qui se
disent chrétiens l’étaient en réalité, leur influence serait immense : ils
seraient en vérité « la lumière du monde ».
Ainsi
toujours dans notre texte de Timothée, Paul
nous dit qu’après leur départ et
fondement de leur propre famille, l’occasion de manifester
cette soumission n’existe pratiquement plus. Si un homme conduit bien sa propre maison, il évitera les
extrêmes d’une sévérité excessive et d’une indulgence coupable. Or notre sphère d’influence peut paraitre
insignifiante, nos talents minimes, les
occasions qui se présentent à nous, rares, nos connaissances, limitées ;
cependant, il nous est possible d’accomplir de grandes choses si nous mettons
fidèlement à profit les occasions que fait naître la vie familiale. Si nous
ouvrons nos cœurs et nos foyers aux
principes divins, nous deviendrons à notre tour les dispensateurs d’une force
vivifiante. De nos maisons émaneront alors des rayons salutaires, portant la
vie, la beauté et la fertilité là où règnent la stérilité et la mort.
Cependant, vous et moi qui professons aimer Dieu, prenons Jésus avec nous partout où nous allons. A l’exemple des patriarches d’autre
fois, ériger un autel à l’Eternel partout où nous dressons notre tente.
Or Satan déploie tous ses efforts pour séparer l’homme
de Dieu, et il parvient à ses fins là où la vie
religieuse est noyée dans le souci des affaires, au point qu’on n’a plus de
temps pour la lecture de la Bible, pour la prière secrète et pour faire brûler
l’encens de la louange et de l’action de grâces matin et soir sur l’autel du
sacrifice. — Le culte de famille doit
être agréable et intéressant. — On devrait ... apprendre [aux enfants] à
respecter l’heure de la prière, les obliger à se lever le matin de façon à être
présents au culte de famille.
Toute
fois, la religion doit être pour les
enfants une réalité attrayante et non repoussante. Le culte de famille
doit représenter le moment le plus heureux de la journée. Que la lecture de la
Bible porte sur des textes bien choisis et simples ; que les enfants
participent au chant, que les prières soient courtes et directes.
En
Conclusion, il faut
apprendre aux enfants à respecter l’heure de la prière. Avant de quitter la maison pour aller au
travail, tous les membres de la famille devraient s’assembler pour que le père,
ou la mère en son absence, adresse à Dieu une fervente prière, lui demandant sa
protection pour la journée. Avec humilité et un cœur plein de tendresse, conscients
des tentations et des dangers au-devant desquels vous allez tous, placez-vous
avec eux sur l’autel et demandez au Seigneur de veiller sur vous. Les anges
entoureront et garderont vos enfants ainsi consacrés à Dieu. C’est le devoir
des parents chrétiens de dresser soir et matin autour de leurs enfants une
muraille protectrice grâce à la prière ardente et à la foi persévérante. Ils
enseigneront ainsi inlassablement, avec patience et avec amour, comment on doit
vivre pour être agréable à Dieu.
Enfin pour terminer, prenons l’exemple
d’Abraham, appelé « l’ami de Dieu », qui nous a laissé un noble exemple. Sa vie était
une vie de prière. Partout où il dressait sa tente, on voyait s’élever un autel
où il réunissait tout son personnel pour le sacrifice du matin et du soir.
Quand il quittait ce lieu, l’autel y restait. Des années plus tard, maint
Cananéen nomade, instruit par lui, venant à passer, reconnaissait qu’Abram
avait séjourné là, et, sa tente dressée, il réparait l’autel et y adorait le
Dieu vivant.
Extrait du Livre
Instructions pour un Service Chrétien Effectif