La Semaine Pascale (partie 1)

Qu’est-ce qu’une lettre vivante ? Qui est une lettre vivante et comment ont été écrites les lettres auxquelles se réfère l’apôtre Paul ? En tenant compte du contexte, ce que Paul veut dire, c’est qu’en tout temps, mais particulièrement quand surgit le doute ou lorsqu’on ignore l’œuvre du Christ dans le monde, nous, appelés à le représenter face aux hommes jusqu’à ce qu’il revienne, sommes sa lettre ouverte, vivante, probante, témoin convainquant de sa bonté et sa vérité, le meilleur argument en faveur ou contre le Christ.

Une lettre vivante est un message envoyé au monde à travers le témoignage de la vie des personnes appelées chrétiennes. L’église est, en effet, une lettre, un certificat du Christ, signé par lui, accrédité par lui, duquel se reconnaît l’Auteur et expéditeur, c’est l’expression vivante d’une communication que le Christ veut faire aux hommes. Ces lettres dictées par le Christ ont été écrites non avec de l’encre, non par les hommes, ni par des méthodes humaines, mais avec l’Esprit de Dieu qui  comme le dit Jésus à Nicodème, accomplit en nous une œuvre silencieuse, une transformation profonde assimilée à une nouvelle naissance en Jésus-Christ : « Si quelqu’un est dans le Christ, c’est une création nouvelle. » (2 Co 5.17)

Aussi, la matière sur laquelle elle a été écrite est une matière vivante, non sur des tablettes de pierre comme celles de Moïse, mais au cœur de la chair. Il aurait été plus logique que Pierre compare le cœur de la chair sur lequel écrit l’Esprit Saint avec le papier qui normalement s’utilise pour écrire des lettres, mais il voulait faire allusion de cette façon à la nouvelle alliance dans laquelle, comme le dit Jérémie, le Seigneur promet : « Je mettrai ma loi au dedans d’eux, je l’écrirai sur leur cœur. » (Jr 31.33)

Nous sommes des lettres du Christ, messages de vie, d’actions qui parlent avec plus de pouvoir que les mots. Sommes-nous seulement conscients de cela ? Nous rendons-nous compte de l’énorme responsabilité que comporte le fait d’être messagers de la vérité chrétienne ?

Durant cette semaine, je vous invite à renouveler votre foi en Christ. Demandez-lui de vous aider à représenter dignement le grand honneur d’être un chrétien racheté pour habiter dans les demeures célestes.

Ainsi durant la « semaine sainte », Jésus fit beaucoup de miracles comme le dit ce verset : « Jésus a encore produit, devant ses disciples, beaucoup d’autres   signes qui ne son/pas écrits dans ce livre. »    (Jean 20.30)

Les événements de la Passion du Christ doivent être vrais, ils ne peuvent être fictifs, le fruit de l’imagination des apôtres ou des mythes résultant de la foi post pascale des évangélistes. Ce n’est que s’ils sont authentiques, historiques, que nous pouvons donner vraisemblance et confirmation au mystère du salut œuvré par le Christ cette semaine. Quoi qu’il en soit, au moins un des personnages les plus importants de l’histoire de la crucifixion a existé et a laissé des traces au-delà des Evangiles : Ponce Pilate.

Mais il y a plus ! Quelles informations sur Jésus et sa vie pouvons-nous trouver dans d’autres documents qui ne sont pas des textes bibliques ? Comment les auteurs juifs et latins ont-ils reçu l’écho des événements évangéliques ? En l’an 115 ap. J.-C., Tacite, historien romain, parlant des persécutions de l’Empereur Néron à l’encontre des chrétiens écrivit : « le nom de chrétien leur vient du nom de Christ, qui fut condamné sous le règne de Tibère, par le procureur Ponce Pilate, … » (Annales, 15.44) Parmi les sources juives, l’œuvre de Josèphe, historien contemporain de Paul, et le Talmud sont les plus significatives. Josèphe, dans son livre Antiquités juives, cite une fois Jean Baptiste et deux fois le Christ ; et le Talmud, plus fiable et explicite, dit : « Mais on ne trouva personne qui témoignât en sa faveur et donc on le pendit la veille de la Pâque. »

Comme le dit Pierre : « Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues que nous avons fait connaître l’avènement et la puissance de notre Seigneur Jésus-Christ, mais parce que nous avons été témoins oculaires de sa grandeur. » (2 P 1.16). Les événements de la Passion du Christ de Pâque, tels que nous les trouvons dans les Évangiles, sont le témoignage vivant de ceux qui en furent témoins et les vécurent et, par eux, la signification spirituelle profonde que la théologie chrétienne leur a donné est alors aussi réelle et valide, aujourd’hui et pour les siècles à venir, que les faits mêmes sur lesquels elle se fond.

Avec tout ce que l’on peut dire, il y a une preuve fondamentale qui démontre la véracité du récit sacré sur Jésus, à savoir, son pouvoir transformateur dans la vie humaine. Il y a des milliers de personnes qui peuvent témoigner de  la façon dont Jésus a changé leur vie. Comment peut-on nier cela ? De plus, ce qu’il a fait dans votre et vie et dans la mienne est un véritable miracle !

C’est ainsi que sa transfiguration fut révélé au disciple comme le dit ce texte : « II fut transfiguré devant eux : visage se mil à briller comme le soleil. » (Matthieu 17.2)

Comment était le Christ ? Un dessinateur espagnol, Luis Menéndez Pidal, fit en 1920 un dessin au cayon basé sur l’impression que laissèrent, à ce qu’on suppose, les fluides de la tête du corps mort du Christ sur le suaire de Turin ; il reproduit le visage à partir de ce négatif. Mais cette relique est fausse, elle n’enveloppait pas le corps du Christ En effet, il a été démontré par la technique du carbone 14 que le tissu date du Moyen Age. De plus, ce dessin prétend décrire le visage d’un Christ mort, alors que les Évangiles et les Épitres nous montrent un Christ vivant par leur description de ses traits moraux, ses qualités spirituelles reflétées sur son visage. Voici quelques exemples.

Un texte de Luc nous dit que Christ avait un visage déterminé: « Comme arrivaient les jours où il allait être enlevé, il prit la ferme résolution de se rendre à Jérusalem » (9.51). Certaines vies grandissent dans l’adversité ; le visage de Christ était de ceux qui. face à l’épreuve, se montraient résolus, audacieux, serein, courageux.

Pierre nous décrit un visage qui ne fait pas de compromis avec le péché : « La face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. » (1 P 3.12) Ce visage montre la précision morale avec laquelle Dieu considère le mal. De même, le Christ des Evangiles ne cache pas son mécontentement face au cynisme des Pharisiens (Mc 3.5).

À Gethsémani, Christ montre un visage à la fois suppliant et soumis : « II tomba face contre terre et pria ainsi : Mon père, si c’est possible, que cette coupe s’éloigne de moi. » (Mt 26.39) Christ sentait le poids des péchés de la race humaine, mais accepta la volonté du Père. La faute du péché fut agonie dans son esprit et obéissance sur son visage.

En raison de la haine féroce de ceux qui le condamnèrent et l’assassinèrent. Christ révèle un visage humilié qui, en réalité, était un trait d’amour compatissant : « Là-dessus ils lui crachèrent au visage et lui donnèrent des coups de poing » (Mt 26.67), un visage ensanglanté couronné d’épines. Ce visage était tourmenté par la furie de l’enfer, mais il supporta avec fermeté. Magnifique exemple pour nous tous ! De même, sur le mont de la transfiguration « son visage se mit à briller comme le soleil. » (Mt 17.2)

Mais parfois on ne voit pas ce visage glorieux et on se pose des questions comme le fit Judas durant cette cène. « Judas, qui le livrait, demanda : Est-ce moi, Rabbi ? » (Matthieu 26.25)

Jésus et Judas étaient face à face. Bien que les versions de la dernière cène que nous présentent les quatre évangélistes comportent des différences importantes, il y a des faits qu’aucun n’omet: la déclaration de Jésus qu’il sera trahi par un des douze et les réactions que celle-ci produit en eux. Tous eurent la sensation de vivre des moments très forts et que quelque chose d’important allait se produire, mais quand le Maître dit avec tristesse : «Amen, amen, je vous le dis, l’un de vous me livrera » (Jn 13.21), ils s’en attristèrent grandement et commencèrent à écouter le cri de leur conscience : « Est-ce moi, Seigneur ? » (Mt 26.22)

Dans le cénacle, à côté du Maître, il y avait deux types de conscience : les consciences des onze (même celle de Pierre qui le reniera peu après, à trois repri­ses), sensibles, ouvertes, sincères ; et la conscience de Judas, insensible, fermée, hypocrite, Jésus fit à la conscience de Judas des appels chaque fois plus directs :

1.. Durant le lavement des pieds, Jésus massa en silence les pieds de ses disciples.

2.   À table, Jésus dit : «Amen, je vous le dis, l’un de vous me livrera. » (Mt 26.21) Un peu plus tard, le Seigneur précisa : «Celui qui a mis avec moi la main dans le plat. » (26.23) Il recourra ensuite à la menace directe : « Mais quel malheur pour cet homme par qui le Fils de l’homme est livré ! » (26.24) Jean s’approche du Maître et lui demande : « Seigneur, qui est-ce ? » Et Jésus répond : « C’est celui pour qui je tremperai moi-même le morceau et à qui je le donnerai. Il prend le morceau, le trempe et le donne à Judas, fils de Simon Iscariote. » (Jn 13,26) El sa dernière tentative de parler directement au cœur de Judas fut sa réponse à la question hypocrite que Judas lui adressa : « Est-ce moi, Rabbi 7 » Jésus lui répondit : « Tu l’as dit. »

3.   Satan, dans ce moment, entra en lui, dit le texte, alors Jésus l’admonesta : « Ce que tu fais, fais-le vite. » (Jn 13.27)

4.   Ce triste récit à propos de Judas et de sa conscience se conclu! par une sinistre déclaration de l’évangéliste : « Judas prit donc le morceau et sortit aussitôt. H faisait nuit. » (Jn 13.30)

Quand la conscience résiste inlassablement aux bienveillantes invitations du Seigneur, la lumière de Dieu qui nous a entourés disparaît et les ténèbres de l’aveuglement et de la déraison nous enveloppent. Satan prend possession de notre vie et personne ne peut alors imaginer quels extrêmes de méchanceté nous pouvons atteindre. Judas livra Jésus à ses ennemis et se pendit ensuite.

Or contrairement à Judas, Pierre lui fit une promesse à Jésus mais qui ne réalisa pas comme prévu. Lisons ce verset : « Pierre lui dit : Même s’il fallait mourir avec toi,  je ne te  renierais pas ! » (Matthieu 26.35)

L’histoire de Pierre illustre mieux que tout, la méthode éducative du Christ (Ellen White. Éducation, p. 80), De caractère spontané, impétueux, et aussi téméraire, confiant en lui-même, bien que généreux, dans le pardon. Les évangélistes nous racontent comment avec patience et amour intelligemment Jésus le réprimandait, lui enseignait l’humilité, l’obéissance et la confiance, transformant son caractère. Une des expériences les plus significatives et décisives de sa vie fut le reniement du Christ dans la cour de la maison du grand prêtre et le repentir qui s’ensuivit.

Pierre, l’apôtre converti, le porte-parole de tous, aimait authentiquement son Maître et se confiait en lui. Alors pourquoi l’a-t-il renié à trois reprises ? Comment est-il possible qu’il en soit arrivé à jurer en criant qu’il ne connaissait pas Jésus ? Quel fut le péché de Pierre ? Pauvre Pierre ! Oui, il avait une conscience sincère, pleine de bonnes intentions, mais instable. Il ne se connaissait pas lui-même. En réalité, il pécha par excès de confiance ; il échoua pensant qu’il était plus fort, motivé par la vanité et l’autosuffisance. Pierre pécha par superficialité, par péché d’apparence et non d’être, de ne pas avoir approfondi la réalité de son expérience religieuse. Il est plus difficile de vivre chaque jour notre fidélité à Dieu que de mourir dans un moment de sacrifice.

Mais, à la différence de Judas, le repentir de Pierre fut plus important que son péché (ce qui est souvent le cas). Deux choses menèrent Pierre à la repentance : un signe extérieur, le chant du coq, un signe intérieur, le regard de Jésus. La repentance trouve son origine dans l’amour divin. Ce ne fut pas Pierre qui regarda Jésus quand il passa, ce fut Jésus qui se retourna pour regarder Pierre. Le premier fruit de son affliction fut la reconnaissance de son péché, les larmes amères qu’il versa. Ensuite, la solitude, le recueillement ; plus tard, la confession quand il répondit au Maître qui lui demandait : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » 11 répondit : « Oui, Seigneur ; tu sais bien, toi, que je suis ton ami. » Finalement, la réparation, quand courageusement il se dénonça au sanhédrin, affronta la prison et la mort. La transformation de Pierre fut un miracle de l’amour divin.

Nous commettons tous des erreurs. Le grand triomphe de Pierre fut de reconnaître les siennes et de chercher Jésus, qui était toujours disposé à le recevoir.

Or ici à l’inverse à Pierre, Hérode lui voulut voir Jésus pour que Jésus réalise des miracles devant lui afin de reconnaitre son autorité, mais cela ne se fit pas comme ile le voulut.

Eu parlant de la Passion du Christ, le prophète Esaïe annonça : « Semblable au mouton qu’on mène à l’abattoir […], il n’a pas ouvert la bouche. » (Es 53.7) En effet, en aucun autre passage de l’Évangile, les silences de Jésus sont plus éloquents et significatifs que dans les scènes de la Passion.

Les évangélistes soulignent que Jésus se tut quand Caïphe, le grand prêtre, après avoir écouté de faux témoins lors du jugement religieux, dit : « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu de ces témoignages que ces gens portent contre toi ? » (Mt 26.62) Dans la maison du grand prêtre, Jésus regarda de loin Pierre, qui terminait de le renier, mais il ne fit aucun commentaire (Le 22.6\). Il ne répondit pas à Pilate quand, dans le prétoire romain, les grands prêtres et les anciens l’accusèrent (Mt 27.12, 14). Une dit rien non plus quand le peuple lui préféra Barabbas, II ne se lamenta pas ou ne protesta pas quand il fut brutalement fouetté, raillé el couronné avec une couronne d’épines (Jn 19.1-3). En silence, déchiré par la douleur et l’humiliation, il parut devant le peuple (Jn 19.5-6). Pas même à Pilate il ne donna pas de réponse quand celui-ci lui demanda : « D’où es-tu, toi ?» (Jn 19.9) El il resta muet, impassible, quand le gouverneur le condamna à mort : « Alors il le leur livra pour qu’il soit crucifié. » (Jn 19.16) La phrase apparaît avec quelques variantes dans les quatre Évangiles.

Au milieu de tous ces silences s’inscrit le silence de Jésus devant Hérode : silence de la honte d’autrui, silence de profonde tristesse, silence de réprobation, silence de condamnation. Le silence de Jésus face à Hérode ne fut pas lié à la peur, ni au mépris ou à l’indifférence, encore moins à la faiblesse. Celui qui était le Verbe divin à présent se taisait. Pourquoi ?

Le silence de Jésus face à Hérode fut l’expression d’un acte de jugement : il jugeait sa frivolité, son irrévérence envers les choses saintes. II jugeait son rejet de la vérité que lui avait présentée le meilleur de ses prophètes, Jean Baptiste. Il jugeait sa sensualité et sa cruauté en tuant le serviteur de Dieu. Il jugeait sa conscience insensible, coupable, incapable de repentante. Oui, Jésus garda beaucoup de silences dans les scènes de la Passion parce que « lorsqu’il n’y a pas d’oreilles pour écouter. Jésus n’a pas de lèvres ou de bouche pour parler».

Parce qu’il y a un Dieu dans les deux… il est temps de prier le Seigneur d’utiliser nos vies pour raconter aux autres l’histoire du salut, de comment Jésus naquit, vécut, mourut et ressuscita des morts, et est proche de revenir.

Ainsi nous pouvons tous avoir le visage de Christ, nous pouvons reproduire dans nos vies ses traits de caractère par la contemplation (2 Co 3.18).

Aujourd’hui, remerciez Dieu pour son amour profond envers vous. Il connaît vos manques et vos échecs. Mais ce qui est important, c’est que vous ne vous écartiez pas de lui. Ainsi, la transformation de vos intérêts, désirs, attitudes et réactions attestera qu’il y a un Dieu dans les cieux.

En faite je vous invite à apprécier le silence. Éteignez la télévision et les autres médias sonores. Préparez vos oreilles à écouter, et vous vous rendrez compte qu’il y a un Dieu dans les cieux.

Bon Sabbat à tous

Bon Sabbat à tous et que Dieu vous bénisse abondamment durant son Saint Jour.

La présence visible du Christ était sur le point de leur être ravie. Mais ils recevraient une nouvelle puissance: le Saint-Esprit leur serait envoyé dans sa plénitude, les marquant de son sceau pour leur tâche.

Pour obéir à l’ordre du Christ, ils attendirent à Jérusalem la réalisation de la promesse du Père: l’effusion du Saint-Esprit. Mais cette attente ne se passa pas dans l’oisiveté. L’Ecriture dit qu’ils étaient “continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu”. Luc 24:53. Ils se réunissaient aussi pour présenter leurs requêtes au Père, au nom de Jésus. … Plus haut, toujours plus haut, ils élevaient la main de la foi, forts du puissant argument que “Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous”. Romains 8:34. … 

Les disciples priaient avec une intense ferveur, afin de pouvoir affronter les pécheurs et prononcer des paroles qui les amèneraient à la repentance. Faisant table rase de toutes divergences, de tout désir de suprématie, ils s’unissaient étroitement dans la communion chrétienne. Ils se rapprochaient de plus en plus de Dieu. … 

Pendant ces jours de préparation, les disciples sondèrent leurs cœurs. Ils sentaient leurs besoins spirituels, et suppliaient le Seigneur de leur accorder l’onction sainte qui les rendraient propres à sauver les âmes. Mais ils ne demandaient pas ces bénédictions pour eux seuls. Ils étaient accablés par le fardeau du salut de leurs semblables. Ils savaient que l’Evangile devait être porté au monde, et ils désiraient recevoir la puissance promise par le Christ. 

A l’époque des patriarches, l’influence du Saint-Esprit s’était souvent révélée, mais jamais dans sa plénitude. Maintenant, pour obéir à la parole du Sauveur, les disciples réclamaient ce don, et, dans le ciel, le Christ y ajoutait son intercession.

Bon Sabbat à tous.

Affronter l’Inconnu Avec Dieu

L’histoire de Ruth commence par le départ pragmatique d’Élimélec et des siens ; Naomi, sa femme, et Machlon et Kiljon, leurs fils. Ils se rendirent à Moab pour échapper à la famine qui sévissait dans leur pays. Humainement parlant, ce déménagement était tout à fait sensé – logique, pratique. Les migrations massives qui caractérisent une grande partie du monde aujourd’hui montrent que les gens se déplacent encore dans le même but : avoir enfin une vie plus facile, une vie meilleure. Ces migrations sont devenues si courantes que l’on peut considérer, quand on aspire à une vie meilleure et plus prospère, comme une sagesse conventionnelle le fait de déménager dans les villes de son pays d’origine, ou encore dans des pays davantage développés en matière d’économie.

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Prêcher la Bonne Nouvelle

La voix de l’hôtesse me réveilla. A ma montre, il était 6h05, heure de Londres. Dans une demi-heure nous allions atterrir à l’aéroport de Sheremetyevo à Moscou. Je me rendais en Russie pour une campagne d’évangélisation.

Alors que je regardais par le hublot, cherchant à apercevoir la capitale russe, je pensais aux difficultés rencontrées par tous ceux qui, dans l’ex-URSS, cherchaient à étudier la Bible et à servir Dieu. Toute personne qui partageait la nouvelle du retour de Jésus s’exposait au risque d’être jetée en prison. Mais la chute du rideau de fer et la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev ouvrit la porte au message de l’évangile.

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